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Etat d'excitation intense, diminution des facultés auditives et visuelles, perte de la conscience du danger, etc. Les drogues diminuent les capacités du conducteur et provoquent de nombreux accidents. Face à cela, les forces de l'ordre prônent la « tolérance zéro ». La compagnie d'assurance peut également décider de résilier le contrat d'assurance auto.
Amphétamines, cannabis, cocaïne, etc. Tout comme l'alcool, la drogue représente un danger pour les conducteurs puisqu'elle diminue les capacités de la personne qui est sous son emprise. Les principaux effets sont :
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Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, multipliant par 2 les risques de provoquer un accident la consommation de stupéfiants au volant est d'autant plus dangereuse lorsqu'elle est associée à l'alcool. Le risque d'accident est dès lors multiplié par 15.
Les plus touchées par la prise de drogue au volant sont les jeunes conducteurs. Lors d'un accident mortel, 23 % des 18-24 ans sont contrôlés positifs. A titre de comparaison, ils sont 19 % pour les 25-44 ans et 4 % pour les 45-64 ans.
Alors qu'avant le contrôle de stupéfiant n'avait lieu qu'après un accident, il est désormais pratiqué régulièrement par les forces de l'ordre. La police et la gendarmerie disposent d'un test salivaire pouvant détecter les différents types de drogues.
Une fois le véhicule à l'arrêt, moteur coupé, les forces de l'ordre peuvent ainsi vérifier en quelques minutes la consommation d'amphétamines, de cannabis ou encore de cocaïne.
Si le test s'avère positif, le conducteur est soumis à un prélèvement sanguin effectué par un médecin. Un laboratoire d'analyses toxicologiques agréé est par la suite chargé d'analyser l'échantillon. Les résultats permettent de connaître le type de consommation. Du fait qu'il n'existe pas de taux minimal, la simple détection de drogues dans le sang constitue un délit.
La généralisation du prélèvement de confirmation depuis 2017 permet aux forces de l'ordre d'avoir une confirmation lors du contrôle. Il n'est donc pas nécessaire d'effectuer une prise de sang. Le dépistage de stupéfiant peut également consister en un test d'urine, complété si nécessaire par la prise de sang.
Le Code la route est clair. Selon l'article L235-1, la conduite sous l'emprise de stupéfiants constitue un délit puni :
La sanction est encore plus lourde sur si le conducteur est contrôlé sous l'emprise de drogues et d'alcool. L'amende est en effet de 9 000 € et la peine de prison peut atteindre 3 ans. Des peines complémentaires sont également possibles :
La conduite sous l'emprise de stupéfiants, et au même titre que la conduite en état d'ébriété, un motif de résiliation de contrat d'assurance automobile. L'assureur peut sinon décider de majorer la cotisation dans la limite de 150 % s'il n'y a pas d'autres infractions sanctionnées ou de 400 % si les infractions sont multiples.
Si le contrôle est positif suite à un accident, la compagnie d'assurance n'indemnisera pas le conducteur. D'autres garanties ne s'appliqueront pas :
Si votre contrat d'assurance auto a été résilié suite à la prise de drogue au volant, il peut être difficile de trouver un nouvel assureur. Qualifié de conducteur à risques, vous pouvez saisir le Bureau Central de Tarification (BCT). Cette autorité administrative indépendante a été créée par l'Etat dans le cas d'une recherche d'assurance infructueuse.
La durée de détection varie selon la substance :
Ces durées sont indicatives et peuvent varier selon les individus.
Oui, il est possible de demander une contre-expertise, généralement une analyse sanguine, pour confirmer ou infirmer le résultat initial.
Oui, certains médicaments contenant des substances psychotropes peuvent entraîner un test positif. Il est essentiel de consulter la notice et de demander conseil à un professionnel de santé.
Dernière mise à jour : le 26/11/2024
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