Plus de 8 millions d'offres proposées chaque année
Dans un contexte où les coûts liés au carburant ne cessent d'augmenter, de nombreuses entreprises cherchent à apporter des solutions pour soulager leurs employés. Parmi les dispositifs mis en place, on peut citer le chèque carburant, la prime carburant, l'aide carburant ou encore l'indemnité carburant. Ces aides financières visent à permettre aux salariés de faire face à la hausse des prix tout en limitant l'impact sur leur pouvoir d'achat. Dans cet article, nous allons examiner en détail ces différents dispositifs et leur fonctionnement, afin de mieux comprendre comment ils peuvent aider les travailleurs à faire des économies sur leur budget carburant.
La nouvelle aide carburant devrait cibler tous les Français qui se rendent au travail en voiture, soit approximativement 11 millions de personnes, selon le gouvernement. Toutefois, un bonus supplémentaire « gros rouleur » serait également à l’étude, pour les personnes :
Concrètement, selon le niveau de revenus, la prime devrait être de 200 euros (+100 euros si gros rouleur) ou de 100 euros (+50 euros si gros rouleurs). L’éligibilité à l’aide sera calculée à partir du revenu fiscal de référence (RFR) qui est affiché sur l’avis d’imposition.
Les particuliers éligibles devront se rendre sur le site de la Direction générale des finances publiques pour en faire la demande. L’aide sera ensuite virée sur leur compte bancaire dans un délai de quelques jours.
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a fait savoir que « des SMS et mails seront envoyés à ceux qui y auront droit. »
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Contrairement à la remise carburant, qui profitait à tous les automobilistes directement à la pompe, le nouveau dispositif vise les 10 millions de Français aux revenus les plus modestes : les cinq premiers déciles de revenu, a précisé Eilsabeth Borne (soit un revenu fiscal de référence par part de 14 089 euros euros maximum, selon leblogauto).
Toutefois, seuls les actifs seront concernés : les retraités ne pourront en bénéficier.
Bon à savoir : un couple de conducteurs qui remplissent les conditions de revenus pourront toucher tous les deux le chèque de 100 euros, soit un montant total de 200 euros pour l’ensemble du ménage.
Le montant du chèque carburant sera de 100 euros. Cela équivaut à une remise de 10 centimes d’euro par litre pour les Français qui parcourant 12 000 kilomètres par an (la distance annuelle moyenne).
Le chèque carburant sera distribué début janvier 2023. Il s’agira d’un unique versement effectué par les impôts directement sur le compte bancaire du bénéficiaire.
Pour toucher le chèque carburant, il faudra
Dans le budget 2023, une enveloppe d'1,5 milliard d'euros a été prévue pour cette nouvelle aide. Un montant inférieur au coût des ristournes à la pompe, dont la facture totale atteint 7,6 milliards d'euros depuis le mois d'avril.
Cette nouvelle aide va intervenir à l'heure où les prix à la pompe sont relativement redescendus (selon le site carbu.com) :
Nous nous y sommes engagés, nous continuerons à protéger le pouvoir d’achat des Français.Pour les travailleurs qui utilisent leur voiture, nous mettons en place une indemnité carburant de 100 euros dès janvier.C’est une aide concrète pour 10 millions de travailleurs. pic.twitter.com/wUpGoAnXCh
— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) December 7, 2022
Depuis quelques jours, les articles de presse fleurissent sur le faible recours à l’indemnité carburant. Fin janvier, d’après TF1, 7 millions d’automobilistes n’avaient pas encore réclamé l’indemnité. Selon France Bleu, dans le Nord, la moitié des foyers éligibles n’a toujours pas demandé, de même, son chèque carburant. La proportion atteint même 54 % dans le département du Nord-Pas-de-Calais.
D’après la une du quotidien La Croix du 21 février, ce constat local s’étend même à l’échelle nationale : moins d’un foyer sur deux qui a droit au chèque carburant n’a toujours pas fait sa demande sur le site des impôts.
Il faut dire qu’il y a eu durant plus d’un mois un petit raté, révélé par le quotidien Le Parisien. Jusqu’à cette semaine, de nombreux automobilistes ne parvenaient pas à remplir le formulaire de demande en ligne, car le site n’acceptait pas leurs plaques d’immatriculation, trop anciennes. Or, il faut que la plaque soit reconnue pour finaliser sa demande. Le problème informatique a été résolu, selon la Direction générale des finances publiques (DGFiP).
Alors que la remise à la pompe est passée de 30 à 10 centimes depuis le 16 novembre 2022, la Première ministre Élisabeth Borne a donné plus de précisions sur le nouveau dispositif à venir. Une nouvelle aide nécessitant une enveloppe de l’État d’environ 1,5 milliard d’euros.
“Cette indemnité carburant travailleurs bénéficiera aux ménages se situant dans les cinq premiers déciles de revenus, soit la moitié des ménages” a indiqué Elisabeth Borne aux Échos.
Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, avait souligné en octobre 2022 que ce dispositif serait à destination “des gros rouleurs et les gros bosseurs”.
Cette aide sera mise en place à partir du 1er janvier 2023.
Les ménages concernés pourront, selon la Première ministre, “bénéficier d’un versement dès le début d’année”.
Pour obtenir cette aide, il sera nécessaire de “déclarer des revenus d’activité à l’administration fiscale”, posséder une carte grise et répondre à certains critères de revenus, informe Gabriel Attal. Afin de proposer une aide dans les meilleurs délais, le ministre des Comptes publics a évoqué la création d’un site internet permettant de croiser les données fiscales et le numéro de carte grise des demandeurs.
Si le montant de l’aide n’a pas encore été définie par le ministère de l’Économie, il devrait ressembler à l’aide précédente imaginée par le gouvernement, mais finalement abandonnée. Cette dernière prévoyait une remise de 100 à 200 euros, fixée en fonction du niveau de revenu, et devait concerner les salariés, les apprentis, ainsi que les agents publics et indépendants. Un bonus supplémentaire de 50 à 100 euros était par ailleurs prévu pour les gros rouleurs.
Pour continuer dans ce sens, la Première ministre a rappelé que le gouvernement a doublé le plafond de l’aide défiscalisée pouvant être proposé par les employeurs aux salariés utilisant leurs voitures pour se rendre sur leur lieu de travail. Une aide appréciable pour les Français, dont la voiture reste un moyen de locomotion très apprécié.
En effet, en 2017, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) avait révélé que les trois quarts des 24,6 millions d’actifs en emploi utilisaient leur véhicule pour aller travailler.
Ce faible recours s’explique aussi par ce qui différencie une aide automatique et d’une aide ciblée. Contrairement à la ristourne carburant, qui a est montée jusqu’à 30 centimes par litre d’essence, et qui s’appliquait directement sur le prix à la pompe, la nouvelle aide doit faire l'objet d'une démarche. De nombreux Français ignorent sans doute encore l’existence de l’aide ou qu’ils y ont droit. De plus, la demande ne peut se faire qu’en ligne, ce qui exclut une partie de la population victime de la fracture numérique.
Pour rappel, la demande doit se faire sur le site officiel des impôts (www.impots.gouv.fr/accueil). Au départ, la date limite avait été fixée au 28 février. Mais face au faible recours à l’aide, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé le 13 février sur RTL que les Français éligibles pourront encore demande à toucher le chèque carburant jusqu’à fin mars, vraisemblablement jusqu'au 31.
Par ailleurs, un retour à la remise directe à la pompe serait aussi envisagé. Mais sans que le gouvernement mette cette fois la main à la poche. L’annonce récente des bénéfices records de TotalEnergies pousse l’exécutif à demander au groupe de pétrolier de relancer la ristourne de 20 centimes par litre qu’il proposait l’année dernière dans ses 3 700 stations-service.
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