Plus de 8 millions d'offres proposées chaque année
Un accident de la route présente plus de risques de blessures pour un motocycliste que pour un automobiliste. Pour compenser cette dangerosité, le conducteur de deux-roues (moto ou scooter) doit porter des équipements obligatoires et leur absence est sanctionnée par le Code de la route.
Le port du casque est obligatoire pour tous les conducteurs et passagers de deux-roues motorisés en France. Cette obligation est en vigueur depuis 1973 afin de prévenir les traumatismes crâniens, première cause de blessures graves et de décès chez les motocyclistes.
Un casque homologué doit respecter les normes européennes en vigueur. Il doit comporter une étiquette blanche attestant de l'homologation ECE, cousue de manière visible sur la jugulaire. Les casques homologués à la norme NF, identifiables par une étiquette verte, sont également acceptés bien qu'ils tendent à disparaître.
Pour être en conformité avec les réglementations, le casque doit être attaché correctement. Si le casque est modulable, il doit être homologué à la fois comme casque intégral (P) et casque jet (J). En plus, tout casque doit comporter des éléments rétro-réfléchissants sur les côtés.
Amende forfaitaire : jusqu'à 750 euros et retrait de 3 points sur le permis.
Le port de gants certifiés CE est obligatoire pour les conducteurs et passagers d'une moto depuis le 20 novembre 2016.
Cette certification garantit que les gants répondent aux normes de protection européenne pour les Équipements de Protection Individuelle (EPI). Bien que l'homologation selon la norme EN 13594:2015 ne soit pas obligatoire, elle est recommandée pour une sécurité renforcée.
Amende forfaitaire : jusqu'à 450 euros et retrait d'un point sur le permis.
Depuis le 1er janvier 2016, le gilet de haute visibilité, couramment appelé « gilet jaune », est un équipement obligatoire pour tous les conducteurs de moto. Ce gilet doit être porté en cas d'accident ou de panne pour augmenter votre visibilité et signaler un danger potentiel aux autres usagers de la route.
Le gilet de haute visibilité doit être fluorescent et homologué avec un marquage CE ou conforme à la norme EN. Il peut être d'une autre couleur que le jaune, tant qu'il respecte ces critères. Vous n'êtes pas obligé de le porter en conduisant, mais vous devez toujours l'avoir à bord de votre véhicule, soit dans le top case, soit dans une sacoche.
Amende forfaitaire : à partir de 38 euros et jusqu'à 750 euros s'il n'est pas porté en cas d'arrêt d'urgence du deux-roues.
Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !
Le blouson moto, bien qu'il ne soit pas obligatoire, est fortement recommandé. Les modèles en cuir ou en matière composite offrent une protection optimale en cas de glissade. Il est préférable de choisir un blouson certifié CE en tant qu'Équipement de Protection Individuelle (EPI), renforcé aux coudes et aux épaules par des coques de qualité, souples et dures, et idéalement muni d'une protection dorsale. Ces coques et la protection dorsale doivent au minimum respecter la norme 1621-1, le niveau 2 étant conseillé pour une protection accrue.
Un pantalon de moto, en plus de protéger des intempéries, réduit les risques de lésions. Il existe des pantalons certifiés EPI, mais des sur-pantalons en matériau résistant, respirant et étanche sont également une bonne option. Le port d'un pantalon spécifique à la moto, bien qu'il ne soit pas obligatoire, est vivement conseillé.
Bien que les chaussures moto ne soient pas obligatoires, elles sont fortement recommandées pour assurer votre sécurité.
Pour une protection optimale, l'idéal est de choisir des bottes recouvrant les chevilles mais suffisamment fines pour conserver une certaine souplesse. Les bottes conformes à la norme européenne EN 13634 offrent une protection supérieure et une résistance optimale à l'abrasion et aux déchirures. Les chaussures ne doivent pas être trop épaisses ou trop rigides, afin de ne pas gêner, notamment lors des changements de vitesse.
Bien que non obligatoires par la réglementation, les airbags sont considérés comme une protection essentielle.
Ces airbags se présentent généralement sous la forme d'un blouson ou d'un gilet, équipé d'un coussin gonflable, d'une cartouche de gaz sous pression et d'un déclencheur.
En cas de chute ou de collision, l'airbag se gonfle instantanément, enveloppant la colonne vertébrale, la nuque et l'abdomen. Cela permet d'amortir les chocs beaucoup plus efficacement qu'une simple protection dorsale ou ventrale.
Pour affronter les conditions météorologiques difficiles, ou si vous portez une combinaison non imperméable, il est utile d'avoir un kit de pluie à portée de main, à porter par-dessus votre pantalon et votre veste. Plusieurs options existent :
En cas d'accident, l'assureur vérifie si les équipements obligatoires à moto étaient portés. L'absence de casque, que ce soit pour le conducteur ou le passager, peut entraîner une réduction ou un refus d'indemnisation. Le casque doit être correctement attaché pour être considéré conforme. En l'absence de gants et de gilet de haute visibilité, les assureurs peuvent également affecter les indemnisations.
Légalement, il n'est pas obligatoire de porter une combinaison complète lorsque vous roulez avec votre véhicule. Ainsi, il est techniquement possible de rouler à moto avec un short, mais cela n'est pas recommandé pour des raisons de sécurité.
Le jour de l'examen du permis moto, que ce soit pour l'épreuve du plateau ou de la circulation, il est impératif de porter un équipement spécifique. Sans cet équipement, l'accès à l'examen sera refusé et l'élève devra revenir à une date ultérieure.
L'équipement obligatoire pour le permis moto comprend :
Oui, en termes d'obligations d'équipement, les passagers doivent suivre les mêmes règles que leur conducteur.
Oui, la règlementation sur les équipements obligatoires en scooter sont les mêmes pour tous les types de deux-roues motorisés.
Dernière mise à jour : le 12/07/2024
Un décret paru le 16 juillet 2024 impose aux garagistes de proposer des pièces de rechange issues de l'économie circulaire (PIEC) pour les réparations de motos, scooters et tricycles motorisés, à compter du 1er octobre. Cette obligation, déjà en vigueur pour les voitures depuis 2017, vise à promouvoir la durabilité et à réduire l'empreinte environnementale des réparations.
Lire la suiteDepuis ce lundi 15 avril, la France est témoin de l'application d'une mesure législative majeure : le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues motorisés. Cette initiative, qui a suscité des réactions mixtes parmi les motards, soulève des questions pertinentes sur l'efficacité des politiques de sécurité routière destinées à cette catégorie d'usagers, fréquemment stigmatisée.
Lire la suiteLe processus d'introduction d'un contrôle technique pour les deux-roues motorisés touche à sa fin. Le gouvernement annonce qu'il sera mis en place de manière progressive dès le début de l'année prochaine.
Lire la suite