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À partir de ce mardi 1er octobre, un premier tronçon de 1,3 km du boulevard périphérique parisien passera de 70 km/h à 50 km/h. Cette décision, motivée par des raisons de sécurité routière et de réduction de la pollution, suscite une vive controverse. Les partisans saluent une avancée environnementale, tandis que les opposants dénoncent une mesure qui risque d'aggraver les embouteillages.
La réduction de la vitesse sur le périphérique fait partie d'une politique plus large menée par la Ville de Paris en faveur d'une mobilité plus durable. Les autorités locales justifient cette mesure par la nécessité de diminuer les nuisances sonores, les émissions de particules fines ainsi que les accidents de la route. Le boulevard périphérique, qui encercle Paris depuis 1973, est l'un des axes routiers les plus fréquentés d'Europe, avec près de 1,2 million de véhicules par jour.
Selon David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge des mobilités, abaisser la vitesse à 50 km/h est un "levier essentiel pour améliorer la qualité de vie des riverains et réduire la pollution". Il insiste également sur les bénéfices attendus en matière de sécurité routière, avec une réduction potentielle du nombre d'accidents, souvent causés par des vitesses excessives.
Cette mesure s'inscrit dans la continuité des actions entreprises ces dernières années, comme l'abaissement de la vitesse dans l'ensemble de Paris intra-muros à 30 km/h en 2021. De nombreux experts en santé publique et environnement appuient cette décision, soulignant l'urgence d'améliorer la qualité de l'air dans la capitale, régulièrement pointée du doigt pour ses niveaux de pollution alarmants.
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Malgré les bénéfices mis en avant par la mairie, la décision ne fait pas l'unanimité. De nombreux usagers du périphérique, notamment les automobilistes et les professionnels du transport, expriment des craintes quant à l'impact de cette mesure sur le trafic. Ils redoutent que la réduction de la vitesse à 50 km/h n'entraîne une augmentation des embouteillages, déjà récurrents sur cette ceinture routière.
Pierre Chasseray, délégué général de l'association 40 millions d'automobilistes, juge la mesure inefficace et contre-productive. "Réduire la vitesse ne va pas résoudre les problèmes de pollution si les véhicules passent plus de temps à l'arrêt dans les bouchons", affirme-t-il. Il craint également que la baisse de la vitesse sur ce tronçon pilote ne soit qu'une première étape avant une généralisation à l'ensemble des 35 km du périphérique, accentuant ainsi les difficultés pour les automobilistes.
Les syndicats de chauffeurs de taxis et de VTC, également concernés par cette nouvelle réglementation, craignent un allongement des trajets, impactant directement leur rentabilité. Ils demandent à la Ville de Paris de repenser cette politique et d'envisager des solutions alternatives pour fluidifier le trafic, tout en poursuivant les objectifs environnementaux.
La controverse autour de la limitation de la vitesse sur le périphérique reflète une opposition plus large entre deux visions de la ville : d'un côté, une priorité accordée aux enjeux environnementaux et à la réduction de la place de la voiture en ville ; de l'autre, les préoccupations des automobilistes et des professionnels du transport, pour qui le périphérique reste un axe vital pour leurs déplacements quotidiens.
L'économiste et urbaniste Pierre Larouturou souligne que "les grandes métropoles mondiales font face à des dilemmes similaires : comment concilier réduction de la pollution et efficacité des déplacements ?". Il estime que la baisse de la vitesse sur le périphérique est un choix courageux mais complexe, car elle nécessite des ajustements dans les infrastructures et une amélioration des alternatives de mobilité pour être pleinement efficace.
Le nouveau ministre délégué aux Transports, François Durovray, a exprimé son opposition à la baisse de la vitesse sur le périphérique parisien. Malgré ce désaccord, la maire de Paris, Anne Hidalgo, maintiendra l'application de cette mesure dès le 1ᵉʳ octobre, comme annoncé dans un communiqué conjoint avec le ministère des Transports. Une période de transition permettra de mettre à jour la signalisation avant toute verbalisation des infractions, a précisé Patrick Bloche, premier adjoint à la mairie de Paris. Les premières verbalisations des contrevenants débuteront au printemps 2025.
Néanmoins, le ministre et la maire sont tombés d'accord sur la mise en place d'un suivi de la mesure associant le ministère des Transports, la Ville de Paris et la Région Île-de-France, avec un bilan complet dans un an. Les prochaines étapes de cette transformation dépendront probablement de l'évaluation de ce premier tronçon à 50 km/h, et des leçons tirées en matière de circulation et de pollution.
Dernière mise à jour : le 02/10/2024
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