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Face aux punaises de lit, certaines personnes se retrouvent parfois sans autre choix que de recourir aux insecticides. Cependant, l'utilisation de ces produits chimiques comporte des risques, comme le souligne l'ANSES, qui a enregistré plus de 1000 cas d'intoxications, parfois graves, entre 2007 et 2021. Afin de se débarrasser des punaises de lit, l'agence préconise en premier lieu l'utilisation de méthodes non chimiques.
La lutte contre les punaises de lit présente des risques non négligeables, comme en témoigne le recensement de plus de 1 000 appels au centre antipoison entre 2007 et 2021, selon un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Les produits tels que les bombes, les sprays, les poudres et autres fumigènes, utilisés pour éliminer ces nuisibles qui ont récemment fait beaucoup parler d'eux, sont tout sauf inoffensifs. Dans certains cas, ils sont même interdits en raison de leur extrême dangerosité. Cependant, il reste facile de s'en procurer en ligne ou dans certains magasins.
D'après le rapport de surveillance de la toxicité des produits biocides, les intoxications enregistrées par les Centres antipoison étaient principalement causées par des insecticides appartenant à la famille des pyrèthres ou des pyréthrinoïdes, représentant 53,5 % des cas. Une utilisation excessive, allant au-delà des recommandations, ou répétée, a été signalée dans 10,8 % des incidents. De plus, dans 4,2 % des situations, l'insecticide utilisé contenait une substance interdite pour cet usage, notamment le dichlorvos, le malathion, le phosphure d'aluminium et la roténone.
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Environ 5 % des appels au centre antipoison sont attribuables à l'utilisation de terre de diatomée après avoir combattu les punaises de lit. Cette poudre, généralement fine et blanche, est dérivée de la diatomite, une roche sédimentaire composée de squelettes fossiles d'algues aquatiques. Stéphane Bras, porte-parole de la Chambre syndicale 3D (CS3D), une organisation regroupant les principaux professionnels du secteur, souligne que bien souvent, les particuliers ont recours à la terre de diatomée en la considérant comme une solution miracle. Cependant, ils finissent par en appliquer dans leurs maisons de manière excessive sans que cela soit efficace.
Dans 3 % des cas, des particuliers avaient employé des huiles essentielles dans leur lutte contre les punaises de lit. Ce fait est moins connu, mais un individu mal intentionné peut effectivement causer des intoxications en utilisant des huiles essentielles de manière inappropriée. Enfin, dans un cas sur dix, les produits utilisés prenaient la forme de "foggers", qui sont en quelque sorte des fumigènes à activer une fois que la pièce a été évacuée.
Dans l'ensemble, il est à souligner "qu’il n’y a pas de risque particulier dès lors que le produit est utilisé en suivant scrupuleusement les consignes, à l'instar d'un médicament", comme le met en avant Stéphane Bras. En fin de compte, la sécurité dépend de la stricte observance des directives d'utilisation. Il est également nécessaire d'être vigilant vis-à-vis des produits interdits à la vente, même s'ils sont moins couramment utilisés, car ils ont été à l'origine de 4 % des cas d'intoxications recensés entre 2007 et 2021.
Les principaux symptômes d'une intoxication aux produits chimiques contre les punaises de lit sont :
Pour éviter tous problèmes de santé en traitant votre problème de punaises de lit, il est vivement conseillé de faire appel à une société spécialisée.
Dernière mise à jour : le 11/03/2024