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L’escroquerie guette aussi le monde des assurances ! Si le phénomène de la fraude à l’assurance n’est pas si connu, les statistiques relevées récemment montrent qu’il prend de l’ampleur. Selon le rapport d’Insurance Europe, près de 10 % des charges allouées par les assureurs en cas de sinistres sont des cas frauduleux.
En France, la fraude à l’assurance est plus résistante en temps de crise. En effet, les fraudeurs profitent de la situation pour manifester leur intelligence. À titre d’exemple, lorsqu’on veut profiter du remboursement de l’assurance santé, on peut se faire de fausses factures. C’était le cas du Marseillais qui a fait un tabac en se procurant plusieurs factures médicales frauduleuses pour soutirer de l’argent auprès de 73 mutuelles.
Il est également possible d’œuvrer dans un autre domaine de l’assurance. C’est ainsi qu’on remarque la montée fulgurante des déclarations d’incendies et de sinistres.
Les assureurs ne sont pas dupes et réussissent à enregistrer les cas frauduleux. Ainsi, ils ont pu enregistrer en 2011, plus de 35 000 sinistres frauduleux. Le montant total s’élevait à 168 millions d’euros. Selon le journal « Les Echos » du 24 octobre 2012, le coût réel de la fraude à l’assurance est estimé à 2,5 milliards d'euros.
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Les assureurs de la Grande-Bretagne ont enregistré en 2011 plus de 138 000 sinistres frauduleux. Les charges ont été estimées à 983 millions de livres soit 1,15 milliard d’euros. Ce ne sont que les fraudes décelées par les unités de recensement. Mais celles non repérées sont estimées à 1,9 milliard de livres.
La Suède n’est pas aussi à l’abri des fraudes en matière d’assurance, près de 40 millions d’euros ont été estimés en 2011 sur le coût de l’ensemble des falsifications à l’assurance.
En Finlande, suite à un sondage effectué auprès des particuliers, 27 % des gens ont affirmé avoir connu une personne ayant usé des astuces frauduleuses pour tromper son assureur. Un pourcentage qui a augmenté de 2 points par rapport au sondage de 2011.
Comme l’explique Insurance Europe, la fraude entraîne des effets négatifs dans les primes d’assurance. Les assurés qui paient convenablement leurs cotisations doivent supporter, pour la prochaine année, un surcoût du fait de la perte occasionnée par les compagnies d’assurance. C’est ainsi que l’ABI, l’association des assureurs britanniques a dévoilé un chiffre de 50 livres représentant le surcoût payé par assuré tous les ans.
L’avis d’Assurland : des mesures sont actuellement prises pour combattre ce fléau. Elles nécessitent, dans ce cas, l’implication de chaque pays européen.
Dernière mise à jour : le 08/03/2022