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Certains propriétaires n'hésitent pas à louer des logements pas toujours très cleans à des locataires. Mais comment savoir si le logement est seulement vieillot ou s'il entre dans la catégorie des logements indécents, voire insalubres ?
Un logement insalubre est défini par la loi comme une habitation dont l'état ou les conditions d'occupation mettent en danger la santé ou la sécurité des occupants ou du voisinage. Cette définition provient notamment de la loi du 13 avril 1850, renforcée par le décret n°2002-120 du 30 janvier 2002. Il est illégal de louer un logement insalubre, que ce soit une location vide, meublée, une colocation ou une sous-location.
Un logement est considéré comme insalubre lorsque son état ou ses conditions d'occupation mettent en danger la santé ou la sécurité des occupants. Voici les principaux critères d'insalubrité :
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En cas d'insalubrité du logement, il est crucial de suivre des étapes précises pour signaler cette situation et obtenir les réparations nécessaires. Voici les démarches à suivre :
Si le bâtiment présente un risque immédiat, comme un risque d'effondrement, le préfet peut envoyer un expert pour évaluer la situation en urgence. Les mesures nécessaires doivent être prises dans les 24 heures.
Voici un modèle de lettre que vous pouvez utiliser pour signaler l'insalubrité de votre logement :
Lorsqu'un logement est déclaré insalubre, le préfet émet un arrêté d'insalubrité, qui est communiqué au propriétaire, au syndic et à la mairie. Cet arrêté peut être de deux types : remédiable ou irrémédiable, avec des conséquences différentes pour le bailleur et le locataire.
Un arrêté d'insalubrité remédiable signifie que le logement peut être réhabilité après la réalisation de travaux spécifiques. Les principales obligations du propriétaire dans ce cas sont les suivantes :
Un arrêté d'insalubrité irrémédiable est prononcé lorsque le logement ne peut pas être réhabilité, même après des travaux. Les obligations du propriétaire dans ce cas sont les suivantes :
Les lois Alur de 2014 et Elan de 2018 renforcent les mesures contre les habitats indignes. Elles permettent de poursuivre pénalement les propriétaires de logements insalubres, garantissant ainsi des logements décents pour tous les locataires. Les peines peuvent aller jusqu'à :
En plus des peines principales, le juge peut décider de sanctions complémentaires selon la gravité des infractions :
En tant que locataire, vous avez la responsabilité de maintenir le logement en bon état. Cela inclut des réparations mineures, le nettoyage régulier et la gestion des déchets. En cas de non-respect de ces obligations, des problèmes d'insalubrité peuvent surgir, et vous pouvez être tenu responsable des dommages causés.
Un logement indigne, défini par la loi du 31 mai 1990, est un local ou une installation utilisé pour l'habitation mais impropre à cet usage ou dont l'état expose les occupants à des risques pour leur sécurité ou leur santé. Tandis que, selon l'article L1331-22 du Code de la Santé Publique, un logement insalubre présente un danger pour la santé ou la sécurité des personnes, soit par ses caractéristiques, soit par les conditions d'occupation.
En résumé, tous les logements insalubres sont indignes, mais un logement indigne n'est pas forcément insalubre.
La prévention est essentielle pour éviter l'insalubrité dans votre logement. Voici quelques conseils pour maintenir un habitat sain :
Pour éliminer les champignons sur un mur, il faut frotter les taches de moisissure avec un mélange d'eau de javel et de bicarbonate de soude à l'aide d'une brosse.
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