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En matière de prévoyance le taux de couverture ne cesse de progresser dans les entreprises. Une croissance résultant de la part toujours plus importante d’entreprises proposant à leurs salariés des garanties.
Présenté tous les deux ans, le baromètre prévoyance-santé du Centre technique des institutions de prévoyance (CTip) et du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc) permet de dresser un bilan quant aux perceptions qu’ont les salariés du système actuel. Quelles sont les évolutions ? Les craintes ? Les envies ?
En matière de prévoyance, le bilan s’avère plutôt positif. Si la part de salariés bénéficiant d’au moins une garantie prévoyance est stable depuis quelques années (85 % en 2019 contre 86 % en 2017, 82 % en 2015 et 85 % en 2013), celle des salariés en disposant de plusieurs progresse. L’année dernière :
Si les taux de couverture progressent c’est en raison du nombre toujours plus important d’entreprises proposant à leurs salariés des garanties. Un phénomène qui ne relève pas de la seule bonté. Cette hausse est ainsi due au vieillissement de la population, aux accords d’entreprises mais aussi à la part croissante de cadres. Selon l’enquête du CTip, « plus de la moitié des entreprises ayant mis en place des garanties de prévoyance l’ont fait parce qu’elles étaient obligatoires dans le cadre d’un accord collectif de branche ».
Les entreprises auraient d’ailleurs une très bonne vision de ces accords de branche. Ils sont ainsi 83 % à avouer en avoir une bonne image : 34 % indiquent que c’est une très bonne chose et 49 % plutôt une bonne chose).
Pour 39 % d’entre eux, cette bonne image provient du fait que les accords de branche permettent d’accroître la solidarité entre les salariés. Ils sont également 28 % à indiqué que c’est plus simple à mettre en place, 14 % à évoquer son intérêt pour l’attractivité des entreprises et 10 % sont intérêt financier.
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Toujours selon l’enquête du CTip, si en 1995, le traitement de la pauvreté et de l’exclusion était la première préoccupation des salariés, ces derniers s’inquiètent désormais bien plus du financement des retraites. Alors que le premier problème préoccupait 63 % des salariés en 1995, ils sont aujourd’hui 36 % à le mettre en haut de leur liste. Pour les retraites, c’est l’inverse : de 22 % en 1995 à 47 % en 2019. Signe du vieillissement de la population française, la prise en charge des personnes âgées dépendantes est lui aussi un problème de plus en plus préoccupant (de 16 à 30 %).
En matière de financement des retraites justement, 53 % des entreprises ont mis en place des dispositifs d’épargne retraite. Des dispositifs qui sont également parfois présents de manière obligatoire ou suite à un accord au sein de l’entreprise. Résultat : 56 % des salariés bénéficient aujourd’hui d’une épargne retraite.
Le taux de couverture en plans d’épargne retraite pourraient néanmoins exploser dans les prochaines années en raison de l’adoption par le Parlement en avril de 2019 de la loi PACTE. Cette dernière prévoit d’harmoniser certaines règles telles que la portabilité des contrats ou la généralisation de l’option réversion. Autre facteur pouvant entraîner une possible hausse : l’inquiétude régnant autour du projet de réforme des retraites. Alors que la loi PACTE
L’épargne retraite est d’ailleurs jugée presque aussi intéressante que l’épargne individuelle par les salariés. Si 51 % citent l’assurance vie ou le Livret A, 44 % jugent que l’épargne dans le cadre de l’entreprise permet de constituer le meilleur complément de revenu possible lors de la retraite.
Dernière mise à jour : le 11/03/2024