Comparez gratuitement

Nouvelles règles d'éclairage pour les vélos : ce que dit le Code de la route

16 déc. 2024 Jordan Hervieux 2 vues

Assurance vélo Comparez gratuitement

Depuis le 29 novembre 2024, un décret modifie le Code de la route pour mieux encadrer l'éclairage des vélos et des engins de déplacement personnel motorisés (EDPM). L'objectif est de renforcer la sécurité des cyclistes tout en limitant les risques pour les autres usagers. Entre interdictions et nouvelles autorisations, voici tout ce qu'il faut savoir.

Interdiction des feux clignotants à l'arrière

Les feux de position arrière clignotants, pourtant très répandus, sont désormais strictement interdits. L'article R313-5 du Code de la route précise que tout feu arrière, obligatoire ou additionnel, doit être fixe et clairement visible de l'arrière.

Cette décision suscite des réactions contrastées. La Fédération française des usagères et des usagers de la bicyclette (FUB) regrette cette interdiction, soulignant que : "Les feux clignotants augmentaient leur autonomie et offraient une meilleure visibilité, réduisant les risques de choc arrière."

Cependant, la Sécurité routière explique que les feux clignotants peuvent provoquer des confusions ou éblouir les autres usagers, notamment sur les pistes cyclables bidirectionnelles ou les routes mal éclairées. Cette interdiction vise à prévenir ces situations dangereuses.

En cas de non-respect, les cyclistes s'exposent à une contravention de première classe, avec une amende de 11 euros.

velo
Économisez en quelques minutes sur votre assurance vélo

Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !

Des équipements supplémentaires désormais autorisés

Le décret n°2024-1074 élargit les options d'éclairage disponibles pour les cyclistes, sans pour autant les rendre obligatoires. Parmi les équipements désormais autorisés :

  • feux de position supplémentaires : un feu blanc à l'avant et un feu rouge à l'arrière peuvent être ajoutés pour compléter l'éclairage principal, à condition qu'ils restent fixes ;
  • feux stop : ils peuvent désormais être installés à l'arrière, émettant une lumière rouge non éblouissante pour signaler un freinage ;
  • clignotants : ces feux indicateurs de direction, orange et clignotants, sont permis sur le vélo ou directement sur le conducteur, comme sur un casque ;
  • dispositifs rétro-réfléchissants latéraux : bandes, barrettes ou adhésifs ajoutent de la visibilité, notamment dans les intersections ou par faible luminosité.

Ces équipements peuvent également être portés par le cycliste, par exemple via un casque ou une veste munis de feux intégrés. Cependant, il est interdit de cumuler des équipements similaires sur le vélo et le conducteur pour éviter une surcharge lumineuse.

Un cadre pour plus de sécurité

Le décret réaffirme également que les feux avant doivent être fixes, émettant une lumière blanche ou jaune non éblouissante. Ces règles s'appliquent aussi aux dispositifs lumineux portés par les cyclistes, comme les casques ou sacs équipés de feux intégrés.

Outre l'éclairage, le décret rappelle les obligations en matière de catadioptres :

  • un catadioptre blanc à l'avant et rouge à l'arrière.
  • des catadioptres orange sur les pédales et les rayons des roues, sauf si les pneus sont munis de dispositifs rétro-réfléchissants.

Ces équipements, obligatoires, visent à améliorer la visibilité des cyclistes, notamment de nuit ou par faible luminosité.

Un équilibre entre sécurité et intégration dans le trafic

Au-delà des obligations, ces nouvelles règles cherchent à mieux intégrer les cyclistes dans le trafic routier. En imposant des feux fixes et non éblouissants, le décret veut normaliser l'éclairage des vélos, pour qu'ils soient perçus comme des véhicules à part entière. "Le cerveau humain associe instinctivement un feu rouge fixe à l'arrière et un feu blanc fixe à l'avant à un véhicule" explique la Sécurité routière. Cette normalisation vise également à éviter la confusion créée par les dispositifs lumineux trop agressifs ou inappropriés.

Les statistiques confirment l'importance de la visibilité pour prévenir les accidents à vélo :

  • 60 % des accidents cyclistes sont liés à un problème de visibilité, selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) ;
  • entre 2021 et 2023, 21 % des décès à vélo en agglomération et 17 % hors agglomération sont survenus de nuit ;
  • hors agglomération, 88 % des cyclistes tués sans éclairage adéquat ne portaient pas de gilet réfléchissant.

Assurland.com vous aide à mieux comprendre l'assurance

velo-ville Quelles sont les sanctions prévues en cas d'infraction à vélo ?

C'est une question que beaucoup de cyclistes se posent : quelles sont les sanctions prévues en cas d'infraction à vélo ? Peut-on perdre des points de permis ? Quelles sont les montants des amendes ? S'il faut faire attention aux légendes urbaines, sachez que si vous commettez une infraction à vélo, vous êtes verbalisable comme tout le monde. Par contre, pas de perte de points prévue par la loi.

Lire la suite
Circuler à vélo bien assuré

Femme Actuelle Senior revient sur les bonnes pratiques à vélo. Pour la partie assurance, le journal a sollicité les conseils d'Assurland.com.

Lire la suite
velo-plage Assurance vélo et vélo électrique

Plus simple, plus écologique, permettant d'exercer une activité physique régulière : le vélo est redevenu en quelques années l'un des modes de transport préférés des Français. Cet essor, facilité par l'apparition de systèmes de location de vélos en libre-service dans de nombreuses villes françaises, nous fait nous rappeler les dangers qui lui sont inhérents. Si vous n'êtes pas obligé d'être assuré pour circuler à vélo, qu'il soit électrique, ou non, cela peut vous être grandement utile en cas de vol ou d'accident que vous pourriez subir, mais aussi causer à un tiers.

Lire la suite