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Lors de la souscription d'un crédit immobilier, se prémunir contre les aléas de la vie est indispensable. La garantie Invalidité Permanente Totale (IPT) est là pour vous protéger en cas d'invalidité grave. Pourquoi est-elle si importante et comment peut-elle sécuriser votre investissement ?
Ce qu'il faut savoir !
La garantie Invalidité Permanente Totale (IPT) est l'une des garanties fondamentales de l'assurance emprunteur, principalement requise pour les prêts immobiliers. Elle intervient lorsque l'emprunteur se trouve dans une situation d'invalidité physique ou mentale suffisamment grave pour l'empêcher de manière permanente et totale d'exercer toute activité professionnelle rémunératrice.
L'Invalidité Permanente Totale est définie de manière spécifique par chaque compagnie d'assurance, mais elle correspond généralement à la deuxième catégorie d'inaptitude de la Sécurité sociale. Les contrats d'assurance de prêt stipulent que l'état d'invalidité doit être constaté après consolidation, c'est-à-dire lorsque l'état de santé de l'assuré est stabilisé et considéré comme définitif.
Pour les prêts destinés à l'achat d'une résidence principale ou secondaire, les établissements bancaires exigent presque systématiquement cette garantie, même si elle n'est pas légalement obliagtoire. Elle est perçue comme une sécurité indispensable pour la banque, qui souhaite s'assurer du remboursement du prêt en cas d'invalidité grave de l'emprunteur.
Pour les prêts finançant un investissement locatif, la garantie IPT est en règle générale facultative. Dans ce cas, c'est à l'emprunteur de décider s'il souhaite souscrire cette protection supplémentaire, en fonction de son propre profil de risque et de ses besoins.
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Pour que la garantie IPT soit activée, plusieurs conditions doivent être remplies. Tout d'abord, le taux d'invalidité doit être supérieur ou égal à 66 %. Par exemple, la perte totale de la vision entraîne un taux d'invalidité fonctionnelle de 85 %, tandis que l'amputation d'une jambe au niveau de la cuisse correspond à un taux de 65 %.
Le taux d'invalidité est évalué par un médecin mandaté par l'assureur, qui s'appuie sur un barème médical spécifique défini dans le contrat d'assurance. Ce barème peut différer de celui de la Sécurité sociale, ce qui rend crucial l'examen des conditions générales du contrat avant la souscription.
Pour que la garantie Invalidité Permanente Totale (IPT) puisse être activée, le médecin-conseil évalue l'invalidité en se basant sur deux critères principaux : le taux d'incapacité fonctionnelle et le taux d'incapacité professionnelle.
Si l'assuré n'est pas d'accord avec le taux fixé par l'expertise médicale, il peut demander une contre-expertise à ses frais. En cas de désaccord persistant, une troisième expertise peut être réalisée, souvent sous l'arbitrage d'un tribunal compétent.
Certaines situations et événements ne sont pas couverts par la garantie IPT. Voici les exclusions les plus courantes :
Il est possible, dans certains cas, de négocier avec la compagnie d'assurance pour racheter certaines exclusions moyennant le versement d'une surprime. Cela permet d'étendre la couverture de la garantie en fonction des besoins spécifiques de l'assuré.
La notion de quotité est essentielle lorsqu'il s'agit de souscrire une assurance emprunteur avec la garantie IPT, notamment dans le cas d'un emprunt à plusieurs. La quotité représente la part du prêt qui est couverte par l'assurance pour chaque emprunteur. Pour un emprunt individuel, la quotité est généralement de 100 %, ce qui signifie que l'intégralité du prêt est assurée. En cas d'invalidité, l'assurance prend alors en charge la totalité des mensualités ou du capital restant dû, en fonction des termes du contrat.
Pour un emprunt en couple ou à plusieurs, les co-emprunteurs peuvent répartir la quotité de manière équitable ou inégale, selon leurs préférences et leur situation financière. Par exemple, une répartition classique pourrait être de 50 % pour chaque emprunteur. Dans ce cas, si l'un des co-emprunteurs devient invalide, l'assurance ne couvre que la moitié du prêt, laissant l'autre co-emprunteur responsable de la moitié restante.
Pour une protection maximale, il est possible de souscrire une quotité de 100 % pour chaque co-emprunteur. Cela signifie qu'en cas d'invalidité de l'un d'eux, l'assurance prend en charge la totalité du prêt, libérant l'autre co-emprunteur de toute obligation de remboursement.
La garantie IPT prévoit deux principales méthodes d'indemnisation pour la prise en charge du prêt immobilier : l'indemnisation forfaitaire et l'indemnisation indemnitaire.
Si l'assuré reprend une activité professionnelle, même partielle, cela peut entraîner la cessation de la prise en charge par la garantie IPT. L'assurance ne couvrira plus les mensualités du prêt si le taux d'invalidité de l'assuré passe en dessous du seuil de 66 % à la suite de cette reprise d'activité.
Le coût de la garantie Invalidité Permanente Totale (IPT) varie en fonction de plusieurs critères clés qui définissent le profil de risque de l'assuré :
Grâce aux réformes législatives récentes, les emprunteurs disposent désormais de davantage de flexibilité pour ajuster leur contrat d'assurance emprunteur et optimiser le coût de la garantie IPT :
La PTIA (Perte Totale et Irréversible d'Autonomie) et l'IPT diffèrent principalement par le degré de gravité de l'invalidité. La PTIA est la plus grave des deux, couvrant les situations où l'assuré est non seulement incapable de travailler, mais aussi totalement dépendant d'une tierce personne pour les actes essentiels de la vie quotidienne
En revanche, l'IPT intervient lorsque l'assuré est déclaré invalide à plus de 66 %, ne pouvant plus exercer son activité professionnelle, mais sans nécessiter une assistance complète pour les tâches quotidiennes.
Oui, il est possible de souscrire à la garantie IPT après l'obtention du crédit immobilier, notamment en optant pour une délégation d'assurance. Toutefois, les conditions de souscription peuvent varier, et une nouvelle évaluation du risque par l'assureur sera nécessaire, ce qui pourrait entraîner des ajustements de la prime.
La durée maximale de couverture de la garantie IPT est souvent limitée par l'âge de l'assuré. La plupart des contrats prévoient une cessation de la garantie entre 65 et 70 ans. Cela signifie que l'assurance de prêt ne couvrira plus les risques d'invalidité après cet âge, même si le crédit immobilier n'est pas encore entièrement remboursé.
Dans certaines conditions, il est possible de modifier la quotité en cours de contrat, notamment lors d'un changement significatif dans la situation financière des co-emprunteurs (par exemple, en cas de divorce ou de perte de revenu). Toutefois, cela nécessite l'accord de l'assureur, qui pourrait réévaluer le risque et ajuster les primes en conséquence.
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