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PriEn 2024, le prix de l'assurance moto continue de grimper, en raison de plusieurs facteurs économiques, notamment l'inflation et l'augmentation des coûts des véhicules et des réparations. Assurer un deux-roues est donc plus coûteux qu'auparavant, et il est important de comprendre les mécanismes qui influencent ces tarifs afin de trouver des solutions pour réduire le montant de vos primes.
L'assurance moto en 2024 en constante hausse, est influencée par plusieurs facteurs. L'inflation, qui touche l'ensemble de l'économie, a notamment entraîné une augmentation des coûts de production et de réparation des véhicules, ce qui se répercute sur le prix des assurances. À cela s'ajoutent des éléments comme la cylindrée de la moto, l'âge du conducteur, le lieu de résidence, ainsi que le modèle de moto, qui jouent tous un rôle clé dans la détermination des tarifs.
Le prix moyen d'une assurance moto en 2024 s'élève à 623 euros par an, soit une augmentation de près de 7 % par rapport à 2021. Cette hausse est principalement due à l'inflation qui touche l'ensemble de l'économie. Les coûts des matières premières et de l'énergie ont fortement augmenté, ce qui se répercute sur la production des véhicules, et par conséquent, sur les primes d'assurance.
Les motos, qu'elles soient neuves ou d'occasion, ont vu leur prix grimper de manière significative. Pour certains modèles, comme les scooters, le coût d'achat en seconde main a même bondi de 25 % ces dernières années.
Cette flambée des prix se traduit par une augmentation des primes d'assurance, car les assureurs doivent couvrir des véhicules plus onéreux. De plus, la hausse des coûts de réparation, alimentée par l'augmentation des prix des pièces détachées et de la main-d'œuvre, a aussi un effet direct sur le montant des cotisations.
La cylindrée de la moto joue un rôle central dans le calcul de la prime d'assurance. Plus la moto est puissante, plus l'assurance sera chère. Les motos de petite cylindrée, comme les 125cc, sont généralement les moins coûteuses à assurer. Ces modèles sont souvent utilisés en milieu urbain et par des conducteurs jeunes ou débutants, ce qui explique leur prime relativement basse. En revanche, les motos de cylindrées comprises entre 600cc et 1000cc sont perçues comme plus dangereuses et donc plus chères à assurer.
Cela s'explique par deux raisons principales. D'une part, ces motos sont plus puissantes et donc plus susceptibles d'être impliquées dans des accidents graves. D'autre part, les conducteurs de ces motos sont souvent des jeunes motards qui n'ont pas encore beaucoup d'expérience sur la route. Les assureurs considèrent ces conducteurs comme plus à risque, ce qui se traduit par une hausse des primes.
En revanche, pour les motos de plus de 1000cc, les primes d'assurance peuvent légèrement baisser. Ces modèles sont souvent possédés par des conducteurs plus âgés et expérimentés, ce qui réduit le risque perçu par les assureurs. Bien que plus puissantes, ces motos sont généralement utilisées avec plus de prudence, ce qui justifie une prime parfois plus modérée
Le facteur âge est l'un des critères les plus discriminants dans le calcul des primes d'assurance moto. Les jeunes conducteurs moto, notamment ceux de moins de 25 ans, paient les primes les plus élevées, avec une moyenne de 1 290 euros par an. Cela représente près de 1 000 euros de plus que pour les motards de plus de 60 ans, dont la prime s'élève en moyenne à 355 euros.
Les assureurs considèrent les jeunes conducteurs comme plus à risque en raison de leur manque d'expérience et de leur tendance statistiquement plus élevée à être impliqués dans des accidents. À l'inverse, les conducteurs plus âgés, ayant souvent plusieurs années d'expérience à leur actif, sont perçus comme plus prudents et moins enclins à prendre des risques, ce qui leur permet de bénéficier de primes beaucoup plus avantageuses.
Le lieu de résidence est un autre critère clé pour déterminer le coût de l'assurance moto. Les régions les plus accidentogènes ou les plus sujettes aux vols de deux-roues voient les primes d'assurance augmenter significativement. Par exemple, en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), les primes sont nettement plus élevées en raison du nombre élevé de sinistres, notamment les vols de motos et de scooters. Ces régions concentrent une forte densité de population et de trafic, augmentant ainsi le risque d'accident.
À l'inverse, les régions moins denses et moins urbanisées, comme la Bretagne ou les régions rurales, offrent des primes plus abordables. Ces zones sont considérées comme moins risquées, car elles enregistrent moins de sinistres et de vols, ce qui permet aux motards de bénéficier de tarifs plus attractifs.
Le modèle de moto que vous conduisez a un impact direct sur le montant de votre prime d'assurance. Par exemple, un scooter 50cc est généralement moins coûteux à assurer qu'une moto sportive ou un roadster de grosse cylindrée. Les scooters sont souvent associés à des trajets urbains à faible vitesse, ce qui réduit les risques d'accidents graves.
En moyenne, assurer un scooter coûte 689 euros par an, tandis que le coût pour une moto sportive peut dépasser 1 200 euros. Ces dernières, plus puissantes et conçues pour la performance, sont considérées comme des véhicules à risque élevé, tant pour les accidents que pour les vols. En revanche, les motos de la catégorie roadster, populaires pour leur polyvalence, offrent un bon compromis avec une prime annuelle moyenne de 732 euros. Elles conviennent aux trajets quotidiens tout en étant moins chères à assurer que les motos de sport.
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Bien que depuis 2012, les assureurs n'aient plus le droit de différencier les tarifs selon le sexe du conducteur, des différences subsistent en pratique. En moyenne, les femmes paient 9,8 % de moins que les hommes pour leur assurance moto. Cette différence s'explique par le fait que les femmes ont tendance à choisir des modèles moins puissants et à déclarer moins de sinistres.
L'utilisation de votre moto influence directement votre prime d'assurance. Si vous l'utilisez occasionnellement pour les loisirs plutôt que quotidiennement pour aller au travail, le risque d'accident est réduit. Les assureurs prennent en compte cette fréquence, et une utilisation moins régulière peut souvent entraîner une réduction de prime. Moins vous roulez, plus votre tarif est avantageux.
Les motos électriques sont généralement moins chères à assurer que les modèles thermiques, avec une prime annuelle moyenne de 400 euros contre 623 euros. Cette différence s'explique par l'exonération de la Taxe Spéciale sur les Conventions d'Assurances (TSCA), leur exemption des restrictions liées aux zones à faibles émissions (ZFE), et des tarifs préférentiels proposés par certains assureurs en raison de leur impact environnemental et de leur moindre risque perçu.
Dernière mise à jour : le 10/10/2024
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