Plus de 8 millions d'offres proposées chaque année
Les Français sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l’autoconsommation solaire face à la flambée des prix de l’énergie. Sur un an, l’entreprise Effy, spécialisée dans la rénovation énergétique, constate une hausse constante de 70% des demandes d’installation de panneaux solaires. L’occasion de dresser un portrait-robot de l’autoconsommateur, et de chiffrer les économies réalisables avec Cédric Bocquet, directeur des opérations solaires chez Effy.
Cela a commencé à partir du deuxième semestre 2021. Nous avons observé une vraie augmentation des demandes en octobre, ce qui correspond aux premiers signaux d'augmentation des tarifs de l'électricité par les fournisseurs. Nous corrélons donc assez simplement le recours massif à l'autoconsommation aux hausses liées à la reprise économique et aux tensions sur le marché de l'énergie, et, dans un second temps, au contexte de la guerre en Ukraine, qui accroit également la tension sur les prix. Depuis le début du conflit, les fournisseurs d'électricité ont revu leurs tarifs à la hausse. La commission de régulation de l'énergie avait prévu un rehaussement du tarif réglementé de 44%, qui a été limité à 4% par le gouvernement avec son bouclier tarifaire. En somme, nous percevons le recours aux panneaux solaires sur les derniers mois comme une volonté de se prémunir de ces tensions à la hausse dans le temps.
Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !
À ce jour, environ 150 000 foyers ont recours à l’autoconsommation solaire. Concernant la géographie, on pourrait penser qu’ils sont principalement localisés dans le sud de la France, et, en effet, la région y est propice. Mais, en réalité, les installations sont aujourd’hui réparties un peu partout, y compris dans le nord du pays. C'est un peu contre-intuitif, mais quand on regarde du côté de nos voisins, on s’aperçoit que l’Allemagne compte cinq fois plus d'installations solaires qu’en France, avec un ensoleillement bien moindre. La géographie n’est donc pas déterminante, en revanche, sur le type de logement, nous travaillons essentiellement sur des maisons individuelles, soit en campagne, soit dans le périurbain.
Oui, nous sommes le plus souvent contactés par de jeunes retraités (54% ont plus de 60 ans, 46% sont retraités) qui s'intéressent à la baisse de leur facture, mais qui sont en capacité financière d’investir une certaine somme. Car il faut dire que cette solution bénéficie d’encore d’assez peu d'aide. Aujourd’hui, une installation de 3 kilowatts-crête (kWc) vaut à peu près de 10 000 euros, avec 15% d'aides versées sous forme de prime d'investissement au client final. C’est assez peu quand on sait qu’il est possible d’être remboursé de 50% voire 80% du montant des travaux sur des devis d’isolation thermique, notamment grâce à MaPrimeRénov’. Ici, l’aide est moins incitative, il faut donc une certaine mise de départ pour pouvoir mettre en œuvre ce projet, malgré les importantes économies obtenues par la suite.
« On obtient ainsi un kW produit chez soi aux alentours de 8,5 centimes d’euro. Cette énergie peut bien sûr être utilisée dans la voiture, dans toute la maison, et stockée dans une batterie. Il faut surtout la comparer au prix sur le réseau, qui est autour de 19 centimes pour une maison individuelle, soit plus de deux fois plus ».
Nous souhaiterions qu’un dispositif soit mis en place et que l'on favorise l'émergence de ce type de solution, qui est une corde de plus pour réduire sa facture, notamment car les besoins en électricité augmentent sans cesse. D'une part, on cherche à réduire notre dépendance aux énergies fossiles, gaz et pétrole, mais, d'une manière générale, la facture toutes énergies confondues augmente. Même l’électricité est indexée sur le gaz, en conséquence la facture grimpe. En parallèle, on constate un effet tenaille, car les usages électriques sont aussi croissants : la mise en place de pompes à chaleur, par exemple, est une solution économique, écologique et durable, mais qui consomme de l’électricité. La mobilité électrique (voiture, vélo, NVEI) est également de plus en plus plébiscitée, avec des recharges qui s’effectuent à domicile. Nous risquons ainsi d’être confrontés à une consommation électrique accrue dans les prochaines années, mais avec des tarifs qui augmentent. C’est à la lumière de cette situation que nous proposons aux particuliers de faire baisser leur facture d'électricité, et que nous souhaiterions voir la mise en place d’incitations financières. Parmi les axes de réflexion, il y a la prime d’investissement qui pourrait être augmentée, mais aussi un geste sur la fiscalité : aujourd’hui la TVA est de 10% sur les panneaux jusqu'à 3 kWc et qui passe ensuite à 20%. La fiscalité en place est donc peu incitative par rapport à d'autres pays, comme le Royaume-Uni, qui a mis en place une TVA à 0% sur ces équipements. Il faut également savoir que l’Europe a validé le principe d'un taux ultra-réduit sur les panneaux. À chaque pays de se positionner désormais pour l'appliquer ou non. Nous pensons qu’un allègement de sur la partie fiscale serait bénéfique.
Nous les accompagnons de A à Z, avec une offre clef en main. Un client qui a un projet d'installation solaire, se voit proposé deux solutions : soit il a une idée très concrète de ce qu'il a envie de mettre en place, et nous l’orientons alors vers un installateur que nous connaissons, soit, il a envie de passer au solaire sans savoir quelle solution choisir. Dans ce cas, nous lui proposons un matériel que nous avons choisi avec le meilleur rapport qualité/prix sur le marché, et nous l’accompagnons sur tous les plans de son projet : partie administrative, financement et l'installation.
Elle est assez simple : pour une installation de 3 kWc, il faut compter un à deux jours maximums de mise en place. Plus les années passent, plus les panneaux sont petits pour une même puissance. Tous les six mois environ, de nouveaux panneaux avec un rendement surfacique plus grand sont mis sur le marché et prennent de moins en moins de place sur le toit. Actuellement, pour une installation de 3 kWc, il faut compter 8 panneaux, soit approximativement 15 mètres carrés de toiture.
Ce que nous mettons en avant, c’est la sécurisation de sa consommation d’électricité, sur la durée. Avec les panneaux, le coût du kilowatt va être fixe : pour un 3 kWc qui va produire dans le sud à peu près 4 000 kW annuel, si on tire le trait sur 25 ans (durée de vie moyenne des panneaux), on obtient 120 000 kW. On peut ramener cette production au prix de la solution (10 000 euros, avec 15% d'aide = 8 500 euros), on obtient ainsi un kW produit chez soi aux alentours de 8,5 centimes d’euro. Cette énergie peut bien sûr être utilisée dans la voiture, dans toute la maison, et stockée dans une batterie. Il faut surtout la comparer au prix sur le réseau, qui est autour de 19 centimes pour une maison individuelle, soit plus de deux fois plus. À l’heure actuelle, il est possible de réaliser une économie de 50% sur le prix de son kW d’électricité, mais, surtout, ce dispositif permet de se prémunir des hausses à venir, si on se fie au contexte, nous risquons a minima une hausse de 40% sur les dix prochaines années (ce qui amènerait le kW réseau autour de 30 centimes). Il faut enfin également prendre en compte le fait qu’un logement équipé de panneaux solaires gagne ainsi en valeur à la revente.
Dernière mise à jour : le 24/06/2024
Profiter d'une résidence secondaire est un réel atout, néanmoins cela engendre de nombreux frais. Pour maîtriser au mieux le budget d'une maison secondaire plusieurs solutions existent comme souscrire un contrat adapté pour l'électricité et l'assurance habitation. Il est aussi possible de rentabiliser cet autre logement grâce à la location. Zoom sur l'optimisation des dépenses d'une résidence secondaire.
Lire la suiteAlternative, écologique, pratique, mais aussi économique, la « Tiny house » séduit de plus en plus de Français. Cette nouvelle forme d'habitat mobile, entre maison et remorque, fleurit sur l'ensemble du territoire. A Saint-Brieuc, un « Ty Village » a ainsi vu le jour.
Lire la suiteLocataire ou propriétaire, si vous souscrivez une assurance habitation, vous aurez certainement besoin d'une attestation d'assurance habitation. Elle est demandée dans plusieurs cas. Comment l'obtenir ?
Lire la suiteC'est l'assurance qu'on est content de posséder lorsqu'un incident survient. L'assurance dommages électriques est un contrat qui rembourse à neuf vos appareils électroménagers et vos appareils high-tech.
Lire la suiteUn orage peut entraîner une surtension du réseau électrique se traduisant par une panne de courant. Or, une panne de courant peut être à l'origine de dégâts matériels importants. Mais, ces dommages peuvent-ils faire l'objet d'une prise en charge par l'assurance habitation ?
Lire la suiteProposée en option dans le contrat d'assurance habitation, la garantie rééquipement à neuf est une couverture spécifique qui peut s'avérer bien utile en cas de sinistre. Elle permet à l'assuré une indemnisation correspondant à la valeur de réparation ou de remplacement de ses biens personnels, meubles et appareils endommagés lors d'un événement couvert. Que couvre-t-elle ? Comment souscrire ?
Lire la suite