Plus de 8 millions d'offres proposées chaque année
Comment les Français se déplacent ? Combien de temps consacrent-ils à ces déplacements ? Qui sont les principaux émetteurs de CO2 ? Autant de questions auxquelles une enquête nationale menée par le Forum Vies Mobiles vient de répondre. Alors que les émissions de CO2 du transport augmentent en France, cette étude réalisée auprès de 13 201 personnes s'est attachée à comprendre quelle était la place de la mobilité dans notre quotidien.
Ce qu'il faut savoir !
Le premier enseignement de cette étude est que les Français se déplacent bien plus qu'on ne le pensait. En moyenne, un Français se déplace 10h par semaine et parcourt 400 kilomètres. Une mobilité importante principalement due à l'activité professionnelle.
S'il s'agit d'une moyenne nationale, les données récoltées font état d'un véritable fossé entre les 10 % qui se déplacent le plus et les 10 % se déplaçant le moins. Alors que les premiers y consacrent 5 heures de leur journée, les seconds y passent en moyenne 10 minutes par jour.
Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !
Jouant une place centrale dans nos modes de vie, l'activité professionnelle influe de facto sur notre mobilité, et en particulier au volant d'une voiture. Ainsi, les Français ayant un emploi se déplacent près de 12 heures chaque semaine. Les personnes sans ou hors emploi ne consacrent eux que 7h à leurs déplacements.
Une différence également visible pour ce qui est des kilomètres parcourus : respectivement près de 500 kilomètres et plus de 200 kilomètres. À noter que parmi les actifs, ce sont les étudiants-salariés qui se déplacent le plus : 15h30h/semaine.
La variabilité des horaires et des lieux de travail, les nouveaux rythmes scolaires ou encore le développement de nouveaux outils numériques font considérablement progresser d'entre 1h et 5h le temps que l'on consacre chaque semaine à se déplacer, en voiture ou non.
Les disparités n'existent néanmoins pas seulement entre les personnes avec ou sans emploi. Pour les premiers, c'est-à-dire ayant une activité professionnelle, l'enquête souligne l'existence de trois types de déplacements différents. Parmi eux, la mobilité dans le cadre du travail.
Largement oubliée dans les études, cette pratique est pourtant présente dans la vie de 40 % des Français ayant un emploi. Ici ne sont pas évoqués les déplacements domicile-travail mais ceux des travailleurs mobiles ou des Français ayant réalisé des trajets professionnels quotidiennement. En moyenne, ces déplacements correspondent à 100 kilomètres parcourus par jour (effectués en train ou en voiture).
Toujours concernant les Français ayant un emploi, un autre facteur influe sur la mobilité : la hiérarchie et plus généralement le statut socio-économique. Les plus riches et les plus diplômés se déplacent ainsi plus et plus vite que les autres.
En matière de vitesse de déplacement justement, alors que la moyenne est de 34 km/h pour une personne percevant un salaire inférieur à 1 000 euros net/mois, elle grimpe à 45 km/h pour celle gagnant plus de 2 500 euros net/mois.
L'étude démontre qu'il n'existe en réalité aucune relation entre l'importance des déplacements et la densité d'une ville. En Ile-de-France par exemple, les Franciliens parcourent autant ou moins de kilomètres chaque semaine que les autres Français, mais ils y consacrent deux à trois heures supplémentaires. Les différences de mobilité ne s'expliquent en effet pas par la densité des villes mais pas leur taille. C'est par exemple dans les agglomérations de 10 000 à 50 000 habitants que les déplacements sont les plus courts.
Enfin, dernier enseignement : non, le télétravail ne réduit pas les déplacements. Au contraire, lorsqu'il est pratiqué moins de 2 jours/semaine, le télétravail fait croitre les distances et temps de déplacement. S'il est pratiqué plus souvent, il n'y a aucune différence avec une personne se déplaçant au travail. Mais pourquoi ? Libérant du temps, le télétravail conduit les Français à se déplacer davantage pour des activités non-professionnelles.
Si vous avez réduit votre nombre de kilomètres moyens parcourus par an, la souscription d'une assurance au kilomètre pour votre véhicule peut être très intéressante financièrement. Ce type de contrat, que l'on appelle aussi « pay when you drive » ou « pay as you drive » vous permet de ne payer votre assurance voiture que quand vous prenez le volant !
Ce type de contrat est particulièrement intéressant pour les petits rouleurs, qui sont de plus en plus nombreux : un tiers des Français roulaient moins de 6 000 kilomètres par an.
Comparer les assurances auto, y compris les assurances au kilomètre, offre plusieurs avantages notables pour dénicher la meilleure option :
On estime qu'une voiture devient vieille à partir de :
Une voiture essence peut atteindre une distance de près de 250 000 kilomètres dans des conditions d'utilisation idéale.
Un moteur diesel peut parcourir entre 250 000 et 300 000 kilomètres en moyenne avant de présenter des signes de vieillissement importants. Cependant, certains moteurs diesel bien entretenus ont dépassé les 500 000 kilomètres.
Dernière mise à jour : le 07/11/2024
L'automobile continue de fasciner les Français, comme le révèle une récente étude menée par Ipsos pour le Mondial de l'Auto de Paris 2024. Cet attachement à la voiture, malgré les enjeux environnementaux et les critiques croissantes, semble inscrit dans les habitudes et les émotions des Français, pour qui la voiture incarne liberté et plaisir. Mais cette passion peut-elle coexister avec une conscience écologique renforcée ?
Lire la suiteLes arnaques liées aux investissements dans les bornes de recharge électrique se multiplient en France, prenant pour cible les investisseurs attirés par les opportunités offertes par la transition énergétique. De faux projets d'investissement se propagent via des publicités trompeuses dans les médias financiers, suscitant la vigilance des autorités.
Lire la suiteLes voitures électriques gagnent en popularité grâce à leurs nombreux avantages, tels que leur faible impact environnemental, leur coût d'utilisation réduit, et une conduite plus relaxante. Toutefois, une étude récente met en lumière un inconvénient notable : les réparations des véhicules électriques sont souvent plus coûteuses que celles des modèles thermiques.
Lire la suite